Leconstat que je peux porter c'est que ces descendants essaient de minimiser l'engagement de leur ailleul, même si les conditions de vie , et que l'idéologie des membres d'une même famille aiet pu différer On tourne toujours sur la thématique lutte contre Bolchevisme. Ce qu'oublie de dire, à mon sens les descendants, c'est que personne n'a forcer les Volontaires NaïmaYahi : Certains disent qu’on aurait mis en avant les soldats coloniaux pour qu’ils se fassent massacrer davantage que les soldats blancs. C’est faux. Statistiquement, environ 15 % des Lorsde la formation des régiments, les commandants de régiment et les commandants d’escadron étaient pris dans l’armée régulière, c’est à dire les soldats appartenant à la troisième classe, pouvaient vaquer à leurs occupations, excepté en temps de guerre, ou lors des convocations de l’État (art. 11). Par contre, les soldats de la première et de la deuxième classe Quelrapport les afro-descendants nés en Europe entretiennent-ils avec leur double culture et l’Afrique ? April 26, 2021 April 28, 2021 by Audrey Abaca. En juin 2020, j’ai réalisé le questionnaire en ligne “Toi, ton africanité et ton pays d’origine” auprès de 306 participants. Cette étude porte sur le rapport qu’entretiennent les personnes nés en Europe de parents immigrés Ainsion n'a publié jusqu'à ce jour ni les noms des régiments français avec la liste de leurs officiers, ni la composition des escadres, ni la marche exacte des troupes, ni l'ordre précis des combats, ni les pertes subies. En sorte qu'une monographie de cette curieuse partie de l'histoire de la guerre de l'indépendance, bien que plusieurs fois tentée, reste encore à écrire. La lacune Lorsquedébute la Seconde Guerre mondiale, la France compte sur son Empire. Comme elle l’avait fait en 1914, elle a mobilisé, dès 1939, ses soldats de l’outre-mer, qu’il s’agisse des troupes venues de l’Afrique du Nord, c’est-à-dire des trois Etats du « Maghreb central » (Algérie, Maroc, Tunisie), c’est l’armée d’Afrique, ou de celles issues du reste des colonies, ce IxAu1CE. Chant de la cavalerie d'Afrique les trompettes d'Aïda ✕ C'est nous Les descendants des régiments d'Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et défenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant Sans répit leurs fiers coursiers. Toujours prêts à servir À vaincre ou à mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie. Trompettes Au garde à vous, sonnez, Sonnez à l'étendard Et que fièrement dans le ciel Montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met à chacun un peu d'air du pays Au fond du cœur. C'est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies À la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelés de Taza, de Ksar’ Souk, de Midelt L’élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliés plantera fièrement nos trois couleursC’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la nous referons gaiement flotter nos étendards Et suivrons partout hardiment l’éclat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain le chemin du départ Et pour le pays serons prêts à lutter sans nulle peurC’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la toujours devant, toujours la tête haute Nous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L’ennemi nous trouvera le cœur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos héros ✕Last edited by Floppylou on Tue, 02/04/2019 - 0853 Le Monde Afrique Le blockbuster Black Panther » agrège des références à de multiples cultures du continent, tout en s’inscrivant dans une esthétique afrofuturiste. Publié le 28 février 2018 à 16h30 - Mis à jour le 28 février 2018 à 16h57 Temps de Lecture 17 min. Tribune. En janvier, le président américain, Donald Trump, a une fois de plus choqué l’opinion internationale en qualifiant Haïti et les Etats africains de shithole countries » – littéralement pays trous à merde ». Un mois après nous arrive, toujours des États-Unis, le blockbuster Black Panther, dont la majeure partie de l’action se situe dans le royaume fictif de Wakanda. Un pays-trou à merde » de plus ? Non, plutôt une véritable mine d’or. Ou plus exactement de vibranium, minerai imaginaire et précieux capable d’absorber les vibrations environnantes. Le dernier roi du Wakanda, T’Chaka, en a vendu de petites quantités pour financer l’éducation et le développement de son pays, présenté dans le film comme la nation la plus avancée technologiquement au monde. Lire aussi Black Panther » l’Afrique a enfin son super-héros sur grand écran Réalisé par l’Afro-Américain Ryan Coogler, Black Panther est adapté d’un comic créé par les Américains blancs Stan Lee et Jack Kirby en 1966, qui dépeint les aventures du jeune T’Challa, fils de T’Chaka, prince du Wakanda et premier super-héros d’origine africaine. Des changements considérables – au script comme à l’esthétique – ont été apportés par l’équipe de Coogler pour faire de Black Panther la première superproduction afrofuturiste. Celle-ci dépeint, à travers Wakanda, son roi, ses sujets et son organisation politico-religieuse, une Afrique en miniature non plus présentée comme archaïque et sous assistance, mais comme une nation alliant harmonieusement technologie de pointe et identités africaines assumées. Impressions libres depuis la salle bondée et survoltée d’un cinéma d’Ibadan, dans le sud-ouest du Nigeria. Loin du misérabilisme habituel A Ibadan, le public s’est rendu en masse aux premières projections de Black Panther. Le dernier blockbuster des studios Marvel promet en effet pour la première fois de montrer à l’écran un super-héros noir et africain, régnant sur un royaume alliant tradition et technologie, bien loin de l’imagerie misérabiliste habituelle concernant l’Afrique subsaharienne, particulièrement dans les films d’action américains. Le premier film de science-fiction à gros budget basé en Afrique, District 9, du Sud-Afro-Canadien Neill Blomkamp 2009, décrivant l’échouage d’un vaisseau extraterrestre au-dessus de Johannesburg, avait profondément blessé les sensibilités africaines, et tout particulièrement nigérianes. Les Nigérians y étaient dépeints comme des trafiquants d’armes, de drogues et d’êtres humains à des fins de prostitution, mais aussi comme des cannibales. Le film avait provoqué l’ire de la diaspora nigériane et avait été interdit à la projection dans le pays. C’est donc avec un grand enthousiasme que les spectateurs nigérians attendaient l’arrivée sur leurs écrans de Black Panther. Dès les premières scènes du film, des exclamations, rires, flashs de téléphones portables et amorces de débats éclatent et vont se poursuivre pendant toute la projection. Les spectateurs nigérians semblent surtout réactifs à la représentation qui est donnée de leur continent, voire de leur pays, à travers Wakanda et ses habitants. Des rires et des cris de joie se font entendre, par exemple, durant la mise en scène du sauvetage des filles de Chibok, lycéennes enlevées en 2014 et maintenues en captivité pendant un temps dans la forêt de Sambisa, bastion du groupe djihadiste Boko Haram, dans le nord-est du pays. Lire aussi Black Panther » le premier super-héros noir reprend du pouvoir dans la pop culture américaine Les emprunts et références africaines dans Black Panther ne se limitent pas pour autant au Nigeria. Le film réussit en effet le tour de force de recréer à l’échelle du Wakanda une Afrique en miniature », pour reprendre l’expression consacrée pour désigner le Cameroun, faite d’un assemblage hétéroclite de paysages, de costumes, de symboles, mais aussi de traits politiques et religieux. En collaboration avec Hannah Beachler, production designer, Ryan Coogler parvient à créer un royaume dont les paysages évoquent autant l’Afrique de l’Est, notamment le Rwanda ou le Kenya, par ses savanes de piémont propices à l’élevage du bétail, que des pays d’Afrique centrale ou du golfe de Guinée, par l’écosystème tropical dans lequel semble s’être développée la capitale du Wakanda. Le travail sur les costumes et les ornements corporels est également un savant mélange de références empruntées à l’ensemble du continent. Réalisé par Ruth E. Carter, il pioche dans le répertoire vestimentaire dit traditionnel » de nombreux groupes africains. Cet éclectisme frôle parfois le folklore, quand on sait que nombre de ces attributs ne sont plus portés aujourd’hui qu’en des occasions festives ou de représentation, ou plus malheureusement à des fins touristiques. La coiffe de la reine et mère de T’Challa s’inspire de celles portées lors de mariages zulu en Afrique du Sud. Les costumes de la garde féminine du roi sont constitués d’un assemblage de références turkana et massaï du Kenya, pour la couleur rouge et les parures de perles colorées, et ndébélé d’Afrique du Sud pour l’empilement d’anneaux dorés autour du cou. T’Challa et son père, T’Chaka, portent des tissus kente du Ghana. Une vieille conseillère au trône est parée d’un turban et de bijoux touareg, tandis qu’une autre a les tresses et la peau couvertes de glaise rouge dans le style himba de Namibie. Les éleveurs de rhinocéros portent des couvertures basotho du Lesotho ornées de symboles rappelant l’écriture nsibidi des Ejagham du Nigeria. Des danseurs sont vêtus de jupes de fibres roses et de masques dogon du Mali. La volonté de présenter une société n’ayant jamais été colonisée peut expliquer l’absence étonnante des pagnes wax, d’origine hollandaise. Cette sélection de certains attributs vestimentaires typiquement africains » au détriment d’autres peut toutefois sembler arbitraire, quand on connaît l’intensité avec laquelle le pagne, par exemple, a pénétré depuis des décennies les habitudes vestimentaires comme les collections des grands créateurs du continent, tandis que les perles des parures massaï et les couvertures rouges si prisées des touristes viennent pour les premières de République tchèque et pour les secondes d’Ecosse. Prééminence des références sud-africaines Ryan Coogler et son équipe ont aussi fait le choix, somme toute assez radical dans le contexte cinématographique actuel, de faire s’exprimer leurs héros soit en anglais avec des accents africains marqués, soit en isiXhosa, l’une des onze langues officielles sud-africaines. Le symbole est fort et le pari osé, surtout pour les acteurs non locuteurs de cette langue à clics » relativement complexe à maîtriser. C’est aussi une fierté pour ses nombreux locuteurs de la voir mise en avant sur les écrans du monde entier et une consolation pour certains d’entre eux, échaudés par le récent Inxeba, du Sud-Africain blanc John Trengove, sorti tout récemment sur les écrans sud-africains et accusé de révéler les secrets du rite d’initiation xhosa ukwaluka. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Les Initiés », le film d’un double tabou en Afrique du Sud C’est également l’accent sud-africain qui domine lorsque les héros du film s’expriment en anglais. Les spectateurs nigérians ont néanmoins eu la grande joie de reconnaître un fort accent igbo dans la bouche de M’Baku, chef des montagnards jabari, pourtant joué par Winston Duke, originaire de Trinité-et-Tobago. Les acteurs africains, comme la Kényane Lupita Nyong’o, l’Américano-Zimbabwéenne Danai Gurira ou le Britannique d’origine ougandaise John Kaluuya, ont quant à eux choisi de mettre en avant l’accent de leur pays d’origine. C’est en tout cas un premier renversement intéressant proposé par le film, notamment pour le public du Nigeria, où il est du plus grand chic de prendre un accent britannique ou américain quand on s’exprime en anglais. La prééminence des références sud-africaines vient aussi très certainement du fait que le réalisateur a choisi de se rendre en Afrique du Sud pour aller chercher sur le continent » les éléments africains » lui manquant en tant qu’Afro-Américain natif d’Oakland. Ici encore, l’appréhension d’un continent entier par un seul pays peut paraître très réductrice. C’est aussi sous cet angle que l’on peut être tenté de lire l’organisation sociopolitique et religieuse du Wakanda, structurée en tribus » sous l’autorité d’un roi, intronisé au moyen d’un rituel jugé simpliste par certains spectateurs nigérians. Il n’empêche que, armé d’une véritable volonté, même un peu naïve, de revaloriser l’es identités et cultures africaines, Ryan Coogler réussi à maintes reprises – parfois peut-être par hasard – à tomber juste. L’intronisation du nouveau roi du Wakanda, par exemple, comporte une phase de mort symbolique propre à de nombreux rites d’intronisation dans les anciennes royautés africaines et plus largement à la plupart des rites de passage. Le culte aux morts illustres ancestralisés se retrouve également à travers tout le continent. Enfin et surtout, la figure du roi Panthère, doté de pouvoirs surnaturels permettant d’assurer la pérennité de son royaume, rappelle fortement les systèmes politico-religieux dits de royautés sacrées, ayant existé jusqu’à récemment dans de nombreux espaces africains. Des processus d’assimilation de certains rois aux panthères ont aussi effectivement existé, par exemple en pays mofu et guiziga, dans l’extrême nord du Cameroun. Toute panthère capturée sur les terres du royaume se devait d’être remise à son prince, qui en consommait les yeux et la langue afin d’ingérer la puissance sauvage » de l’animal et se trouvait ainsi renforcé dans sa posture de roi sacré, pivot de l’harmonie et de la reproduction du royaume. Lire aussi Derrière le pays imaginaire de Black Panther », une langue sud-africaine bien réelle Il n’est pas certain que Ryan Coogler et son équipe aient pris connaissance de ces données historiques, politiques et religieuses pour réaliser leur Afrique en miniature. Celle-ci est issue d’un mélange plus complexe qu’il n’y paraît de réalité et de fantasme, s’adressant à la fois à des Afro-Américains en quête de racines et à des Africains d’origines diverses en quête de reconnaissance. La forte dimension afrofuturiste du film permet toutefois de dépasser cette tendance au panafricanisme hollywoodien. Black Panther évite ainsi l’essentialisme et la caricature en inscrivant le Wakanda dans un avenir imaginaire où les perspectives sont renversées, où le low-tech se révèle high-tech et où les primitifs » s’avèrent évolués ». Première superproduction afrofuturiste Black Panther peut être considéré comme la première superproduction afrofuturiste de l’histoire. L’afrofuturisme émerge comme mouvement culturel et esthétique littérature, musique, arts plastiques et visuels, mode dans la seconde partie du XXe siècle. Selon Achille Mbembe, il combine science-fiction, techno-culture, réalisme magique et cosmologies non européennes, dans le but d’interroger le passé des peuples dits de couleur et leur condition dans le présent » et dans le futur. Tandis que la vogue afrofuturiste s’est progressivement diffusée aux Etats-Unis via des musiciens plus grand public comme Erikah Badu, Missy Elliot, Janelle Monae ou encore plus récemment Kendrick Lamar, elle s’est aussi étendue ces dernières années au continent africain. L’afrofuturisme a été adopté par les artistes africains aussi bien dans la mode, avec les créations de la Sénégalaise Selly Raby Kane par exemple, que dans les arts visuels, avec des artistes comme Lina Iris Viktor, David Alabo ou Milumbe Haimbe. Les artistes nigérians ou des diasporas nigérianes ne sont pas en reste, notamment dans le domaine du comic book, avec par exemple l’équipe très dynamique de The Comic Republic, productrice de nombreux super-héros. Peu étonnant que tous vivent leurs aventures à Lagos, capitale économique du Nigeria, qui présente elle-même une forte esthétique futuriste. C’est aussi pourquoi la romancière américano-nigériane Nnedi Okorafor, figure de proue de l’afrofuturisme africain », l’a choisi comme décor, voire personnage, de son roman Lagoon, rédigé en réponse à District 9 et mettant en scène des extraterrestres atterrissant cette fois à Lagos. Sa renommée internationale s’est étendue depuis que les droits de son roman Qui a peur de la mort ? ont été rachetés par le producteur de Game of Thrones pour devenir la prochaine série à succès de la chaîne HBO. Elle martèle aussi à qui veut l’entendre que l’afrofuturisme trouve ses origines en Afrique et doit de ce fait y revenir. Black Panther et son esthétique afrofuturiste arrivent donc sur un sol américain, mais aussi africain, déjà largement labouré pour que le mélange prenne et que le public lui fasse un accueil chaleureux. Le personnage le plus emblématique en la matière est certainement celui de Shuri, petite sœur de T’Challa, chargée du développement technologique du royaume et des équipements de son grand frère. De petites touches afrofuturistes ont également été apportées à la plupart des autres personnages, à l’instar de la coiffe de la reine mère d’inspiration zulu, réalisée avec une imprimante 3D. Ce mélange des genres permet aussi au spectateur de faire le lien avec toute l’esthétique futuriste classique des films de super-héros Marvel avec équipement informatique de pointe, armes laser, appareils volants de l’ordre du vaisseau spatial et consorts. Lire aussi A Abidjan, l’acteur Isaach de Bankolé en VRP de Black Panther » Un mot doit être également dit de la capitale du Wakanda, Birnin Zana, cachée au reste du monde au cœur d’un royaume à l’apparence plutôt rurale. Celle-ci a pu être comparée à la Chocolate City » ultime, qualificatif désignant une ville où les Afro-Américains représentent la majorité des habitants et sont les leaders politiques et économiques. Aux yeux des spectateurs, c’est surtout un extraordinaire mélange de références africaines relativement idéalisées, car assez déconnectées des réalités des grandes villes du continent, et d’éléments futuristes alliant organique et minéral. Venant du Nigeria encore, un modèle similaire de cité africaine high-tech et végétale avait déjà été proposé par l’architecte et artiste Olalekan Jeyifous. Dans Shanty Megastructures, celui-ci imagine la Lagos du futur comme un assemblage de real estates et de bidonvilles verticaux recouverts en partie par la végétation. Si le résultat est bien moins policé et plus décrépit que la Birnin Zana du Wakanda, elle a le mérite d’être plus proche du paysage actuel de la capitale économique nigériane, mais aussi de faire apparaître les inégalités dans les modes de résidence des Lagosiens ; inégalités curieusement absentes dans les images de la capitale du Wakanda. Black Panther joue aussi avec les stéréotypes des spectateurs. Les supposés primitifs se retrouvent à la pointe du développement technologique mondial et leur culture matérielle en apparence rudimentaire se révèle composée d’éléments high-tech. Un pieu de métal sur un manche en bois sculpté, identifié comme un outil fula du XVIIIe siècle par des conservateurs britanniques, se révèle être une arme de pointe wakanda en vibranium. Les couvertures basotho des éleveurs de rhinocéros, gardiens des frontières du royaume, se transforment en boucliers laser au moment du combat. Dans ce contexte, le maintien d’une culture matérielle simple dans l’habitat et le quotidien peut être certes vue comme une volonté de dissimulation aux yeux du monde de l’avancée du Wakanda, mais aussi comme un choix délibéré, en phase encore avec des esthétiques et identités africaines. Comme le remarque avec dédain la cheffe de la garde royale féminine lors d’une épique course-poursuite à Busan, en Corée du Sud, les simples armes à feu des vilains occidentaux apparaissent dès lors so primitive ». Un film post-colonial ? Cette dynamique du renversement permet aussi au film d’aborder une série de questions véritablement post-coloniales. Il s’agit par exemple de la légitimité des collections d’objets africains dans les musées occidentaux, constituées essentiellement durant la période coloniale, et des débats actuels sur la nécessité d’une restitution de ces œuvres à leurs pays d’origine. C’est aussi la remise en question de l’hégémonie des codes esthétiques occidentaux, à travers cette scène hilarante où la cheffe de la garde royale se retrouve affublée d’une perruque synthétique pour ne pas être reconnue, avant de s’en débarrasser en la jetant à la tête d’un assaillant quelques minutes plus tard. C’est enfin plus largement la question de la capacité de l’Afrique à s’absoudre des relations d’assistance, et du coup de dépendance, avec les pays occidentaux et à s’aider elle-même, exprimée par exemple dans l’intervention auprès des filles de Chibok enlevées par Boko Haram. Ces questions sont toutefois beaucoup plus survolées que véritablement traitées et trouvent surtout des réponses toujours très consensuelles, incarnées par exemple par l’agent de la CIA blanc et américain emmené à Wakanda pour être soigné, et qui se retrouve à combattre auprès de T’Challa contre l’autre prétendant au trône, Erik Killmonger, censé représenter une posture beaucoup plus radicale mais présentée dans le film comme erronée et dangereuse. Lire aussi Black Panther » des tweets racistes deviennent la risée des réseaux sociaux Certains spectateurs ont de ce fait été déçus par la position somme toute assez tiède de Black Panther vis-à-vis des débats autour de la condition des populations africaines et afro-descendantes, notamment aux Etats-Unis. Avec un titre comme Black Panther et de nombreux hommages dans le film au parti afro-américain du même nom l’affiche du film, par exemple, présentant le roi T’Challa sur son trône, évoque directement une célèbre photo de Huey P. Newton, fondateur des Black Panthers, dans une posture similaire, les attentes étaient en effet importantes. Mais Black Panther reste un blockbuster hollywoodien, tenu à une posture consensuelle pour faire un maximum d’entrées. On peut certes retrouver dans l’affrontement entre l’Africain T’Challa, tenant jusqu’à l’issue du film d’une posture non violente mais aussi d’un certain isolationnisme pour mieux protéger son pays, et l’Afro-Américain Erik Killmonger, partisan de l’armement des populations africaines et afro-descendantes par le Wakanda pour se défendre, voire conquérir le monde, l’évocation de grandes tendances idéologiques ayant traversé les luttes pour les droits civiques aux Etats-Unis. Mais celles-ci restent brossées à grands traits de façon relativement simpliste et, surtout, trouvent une issue trop conservatrice pour certains spectateurs. La condamnation d’Erik Killmonger par la mise en avant de sa violence peut paraître ainsi assez injuste, surtout en regard de la réhabilitation de l’agent de la CIA surpris d’abord à vouloir trafiquer une arme du Wakanda pour les Etats-Unis, puis finissant par servir d’intermédiaire au roi T’Challa pour accéder à la tribune des Nations unies. Aussi, vues du Nigeria, ces problématiques semblent très américaines et parlent assez peu aux spectateurs, plus préoccupés par les conflits internes au pays, comme la recrudescence actuelle des affrontements entre éleveurs et agriculteurs dans plusieurs de ses Etats. Black Panther ne peut être donc considéré comme un film véritablement militant, dans le sillage du parti dont il porte le nom. Néanmoins, il représente une avancée considérable dans la représentation des individus et des cultures noires, notamment africaines, dans l’industrie globalisée du divertissement. Il poursuit ainsi, avec une ampleur jusqu’ici jamais égalée, le processus de renversement des perspectives entamé depuis plusieurs décennies par les multiples acteurs d’une pensée-monde noire et africaine du passé, du présent mais aussi du futur. Son carton au box-office mondial et son accueil enthousiaste par les publics du monde entier, quelles que soient leur couleur de peau ou leurs origines, en fait un jalon majeur dans le long processus de reconnaissance de la valeur des identités, des cultures et des histoires noires et africaines. Par Emilie Guitard, chercheuse en anthropologie sociale, directrice adjointe de l’Institut français de recherche en Afrique Nigeria, et Laure Assaf, chercheuse en anthropologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Cet article a d’abord été publié sur le site The Conversation, en collaboration avec le blog de la revue Terrain. Emilie Guitard, Laure Assaf et Emilie Guitard et Laure Assaf C'est nous les Africains...Je vous poste la célèbre chanson de l'armée coloniale C'est nous les Africains Qui revenons de loin Nous venons des colonies Pour sauver la Patrie Nous avons tout quitté Parents, gourbis, foyers Et nous avons au cœur Une invincible ardeur Car nous voulons porter haut et fier Le beau drapeau de notre France entière Et si quelqu'un venait à y toucher Nous serions là pour mourir à ses pieds Battez tambours, à nos amours Pour le pays, pour la Patrie Mourir au loin C'est nous les Africains ! I Nous étions au fond de l'Afrique Gardiens jaloux de nos couleurs, Quand sous un soleil magnifique A retenti ce cri vainqueur En avant ! En avant ! En avant ! II Et lorsque finira la guerre Nous reviendrons dans nos gourbis ; Le cœur joyeux et l'âme fière D'avoir libéré le pays En criant, en chantant en avant ! Un petit hommage à mon grand pêre qui a fait l'Indochine et l'Algérie dans les tirailleurs sénégalais Re C'est nous les Africains... Invité 21/6/2008, 2246Bonsoir,Je me permets de mettre les deux couplets manquant, pour contribuer à cet hommage... Couplet IIPour le salut de notre empire Nous combattons tous les vautours La faim, la mort nous font sourireQuand nous luttons pour nos amoursEn avant ! En avant ! En avantCouplet IIIDe tous les horizons de FranceGroupés sur le sol africainNous venons pour la délivranceQui par nous se fera demainEn avant ! En avant ! En avant !Belle chanson de 1915AmtsPier Re C'est nous les Africains... Ulrich von Hassel 24/6/2008, 1922Oui ces chants et cette époque sont assez émouvants et font un peu sortir de certains préjugés... Re C'est nous les Africains... Major cowburn 24/6/2008, 2013Sous de Gaulle ce fut un chant séditieux,ça valait la "cabanne"Major cowburnGénéral de DivisionNombre de messages 1192Date d'inscription 17/02/2008 Re C'est nous les Africains... Invité 24/6/2008, 2058Ulrich von Hassel a écritOui ces chants et cette époque sont assez émouvants et font un peu sortir de certains préjugés... Bonsoir, Certains préjugés ? La question a 1000 euros Lesquels ? Amts Pier Re C'est nous les Africains... Invité 24/6/2008, 2100GREG ACE a écritC'est un des chants que je chantais pendant mon service. GREG. Moi je ne l'ai jamais chanté normal plus de service militaire ... Amts Pier Re C'est nous les Africains... CM 7/7/2008, 2347Major cowburn a écritSous de Gaulle ce fut un chant séditieux,ça valait la "cabanne" C'est vrai que c'est aussi le chant de l'OAS, du FN etc..... CMCMCaporal-chefNombre de messages 35Date d'inscription 25/01/2008 Re C'est nous les Africains... Invité 8/7/2008, 0741La Cavalerie d'AfriqueC'est nous echo bis les descendants des régiments d'Afrique, Les chasseurs, les spahis, les goumiers et les goumiers. Gardiens echo bis et défenseurs d'empires magnifiques, Sous l'ardent soleil, chevauchant, sans répit, leurs fiers coursiers. Toujours prêts à servir, à vaincre ou à mourir, Nos coeurs se sont unis, pour la Patrie. Trompettes echo bis au garde à vous sonnez, sonnez à l'étendard, Et que fièrement dans le ciel montent nos trois couleurs nos trois couleurs. Le souffle echo bis de la France anime la fanfare, Et met à chacun un peu d'air du pays au fond du coeur. C'est notre volonté, de vaincre ou de lutter, De consacrer nos vies à la Patrie. La piste echo bis est difficile et toujours nous appelle. Par les Monts pelés de Taza, de Ksar'souk, de Midelt et de Midelt. L'élan echo bis de Bournazel vers le Tafilalet, Sur les Ksours alliés plantera fièrement nos trois couleurs. Ensemble echo bis nous referons gaiement flotter nos étendard, Et suivrons partout hardiment l'éclat des trois couleurs. Ensemble echo bis nous reprendrons demain le chemin du départ, Et pour le pays serons prêts à lutter sans nulle peur. Soldats, echo bis toujours devant, toujours la tête haute, Nous serons présents sous la pluie, dans le vent en avant ! L'ennemi echo bis nous trouvera le coeur plein de courage. Et dans ce combat glorieux revivront tous nos héros. Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum La question est moins tautologique qu’il n’y paraît. Chacun sait ce qu’on appelle un nom anglo-saxon Ronald Reagan, Bill Clinton, Johnny Hallyday. On peut facilement croiser Dick Rivers à Nice, mais sur le sol américain, la plupart des Américains ont un nom américain. Voici les patronymes dans l’ordre. Smith, Johnson, Williams, Jones, Brown, Davis, Miller, Wilson, Moore, Taylor, Anderson, Thomas, Jackson, White, Harris, Martin, Thompson. Il faut attendre la 18eme place pour trouver le premier nom avec une consonance qui ne soit pas anglo-saxonne Garcia. Pourquoi est-ce étonnant ? Vous allez me dire qu’au Japon, tous les gens portent des noms japonais. Certes, mais les Etats-Unis sont un pays d’immigration. Et les anglophones n'ont certainement pas représenté la moitié des immigrants. Aux XVIIIe et XIXeme siècle, il en arrivait non seulement d’Angleterre, d’Ecosse, ou d’Irlande, mais aussi de Pologne, d’Allemagne, de Roumanie, de Russie, de France également, beaucoup de Hollande, de Hongrie, d’Espagne ou d’Italie… Les anglo-saxons étaient-ils plus féconds que le reste du monde ? Pas du tout. L’explication est non pas démographique, mais administrative. Au XIX° siècle, au moment de l’immigration massive, dans les ports de New-York, Boston ou Philadelphie, à peine les immigrants étaient descendus du bateau qu’un officier d’immigration leur faisait prendre un patronyme à consonance anglaise. Condition sine qua non pour pouvoir s’installer sur le sol américain. Sans parler des esclaves venus d’Afrique, qu’on a privé de leur nom véritable, pour leur donner une nouvelle identité. C’est la raison pour laquelle Mohamed Ali, le plus grand boxeur de tous les temps a décidé de changer son nom. Au delà même de l’aspect religieux. Il s’appelait Cassius Clay. Mais il se doutait bien que ses arrière-arrière-grands-parents, esclaves venus d’Afrique, ne s’appelaient pas Monsieur et Madame Clay en anglais, Clay signifie "argile" ou "terre glaise". On raconte l’histoire d’un vieux Juif venu d’Europe centrale qui se demandait quel nom choisir. Des amis lui avaient conseillé Rockfeller, pour toutes sortes de raisons, et ça lui avait plu. Mais au moment où il débarque devant l’officier d’immigration avec son gros registre, il a complètement oublié le nom qu’il devait prendre. Alors il dit en yiddish “j’ai oublié”. C’est à dire “Shon vergessen”. Et le fonctionnaire a noté sur son carnet John Vergusson. Pourquoi je vous raconte cette anecdote ? J’ai oublié. Jusqu’à preuve du contraire. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous interroger sur le parcours de nos ancêtres arrière-grands-parents, grands-parents, voire même parents pendant la Seconde Guerre Mondiale, qu’ils aient été acteurs ou victimes de ce conflit. Souvent nous connaissons les grandes lignes de leur parcours et quelques anecdotes. Mais il nous manque généralement des éléments pour pouvoir raconter et transmettre leur on connait plutôt bien cette guerre, car elle est encore proche dans le temps, et elle a fait l’objet de nombreux films qui ont construit notre imaginaire de la période. Mais lorsque l’on cherche à mieux connaître le parcours de nos ancêtres, c’est beaucoup plus les familles, il ne reste que très peu de témoins directs de ce conflit. Et pour toutes les générations nées après la guerre, la mémoire de cette période ne s’est pas toujours bien transmise. Au final, nous ne savons pas forcément bien ce qu’ont vécu nos m’intéresse beaucoup aux parcours de mes grands-parents et arrière-grands-parents durant cette guerre. Bien que je connaisse quelques éléments, il me reste encore beaucoup de questions mon grand-père paternel était gendarme. Il a donc été mobilisé pendant toute la durée de la guerre. J’ai retrouvé sa fiche de matricule militaire qui me donne toutes ses affectations, mais je n’ai pas encore poussé les recherches afin de mieux comprendre son grand-père maternel pour sa part n’a pas été mobilisé, étant doublement dispensé comme fils aîné de veuve d’une part et comme instituteur par ailleurs. Mais vers 1943, il a fini par devoir partir travailler en Allemagne dans le cadre du J’ai la chance d’avoir beaucoup d’informations sur cette période de sa vie car j’ai récupéré les lettres qu’il avait écrites à ma grand-mère pendant qu’il était en Allemagne. Cela fait beaucoup d’informations à analyser et il me faudrait les compléter avec des sources plus ailleurs, tous mes ancêtres vivaient dans le Nord-Est de la France. Je sais que plusieurs de mes arrière-grands-parents ont quitté leur région pendant l’exode pour aller en France libre. Mais je ne sais pas exactement où ils sont allés, et à quel moment et dans quelles conditions ils sont sais également que plusieurs de mes grands-oncles ou arrières-grands-oncles ont été prisonniers dans des Stalags j’ai retrouvé leurs noms sur les listes de prisonniers, et j’ai retrouvé quelques lettres envoyées depuis ces camps, mais j’aimerais mieux connaître les conditions de leur Pour retracer le parcours militaire de vos ancêtres, le mieux est de commencer par télécharger le livret Comment retrouver une fiche de matricule fait déjà beaucoup d’éléments, mais il manque encore beaucoup d’informations pour pouvoir vraiment retracer l’histoire de chacun de mes ancêtres pendant cette envoyées par mon grand-père pendant la Seconde Guerre MondialeCes dernières années, avec les commémorations du centenaire de 1914-18, nous avons été nombreux à retracer le parcours de nos ancêtres pendant la Première Guerre Mondiale nos ancêtres militaires, mais aussi nos ancêtres civils. Les recherches sur ce conflit ont été en effet grandement facilitées grâce à la mise en ligne des fiches matricules et de nombreuses autres ressources, allant des archives officielles listes de prisonniers, etc. à la numérisation d’archives personnelles et de témoignages de soldats dans le cadre de la Grande pour la Seconde Guerre Mondiale, nous n’avons pas accès aussi facilement aux mêmes ressources. Elles sont encore trop récentes pour être mises en ligne, et il est donc souvent nécessaire de se déplacer pour pouvoir les consulter aux Archives Départementales ou bien au Service Historique de la Défense.Une autre difficulté provient de la diversité des parcours la mobilisation des soldats n’a pas duré pendant toute la guerre. Après l’Armistice de 1940, les parcours des hommes mobilisés ont donc pu être très différents faits prisonniers et envoyés dans les Stalags en Allemagne ;enrôlés dans le cadre du pour aller travailler en Allemagne ;restés mobilisés dans leurs régiments dans le cas des militaires de carrière en particulier ;entrés dans la résistance ;enrôlés de force dans l’Armée Allemande pour les malgré-nous d’Alsace-Moselle ;ou encore réfugiés en France libre pour fuir ces enrôlements civils également ont pu connaître des parcours assez différents et marquants certains ont vécu l’exode pour fuir les zones de combat et l’occupation allemande ;certains sont restés en zone occupée, ou dans les régions annexées d’Alsace-Moselle ;certains ont pu être déportés dans les camps en Allemagne ;beaucoup ont dû faire face à des bombardements et à de nombreuses que les commémorations du Centenaire de la Grande Guerre s’achèvent, et que nous avons beaucoup travaillé à retracer le parcours de nos ancêtres pendant cette période, il est temps que nous commencions à nous intéresser aux parcours de nos ancêtres pendant la Seconde Guerre cela, nous pouvons profiter du fait que la période n’est pas encore trop ancienne pour interroger les membres de nos familles, rechercher et conserver les archives familiales liées à cette période cartes postales, lettres, photographies, etc..De plus, les archives concernant cette période sont nombreuses et commencent pour la plupart à être pouvons donc rechercher les archives relatives à nos ancêtres pendant cette période les fiches matricules peuvent être consultées aux Archives Départementales ou auprès du Centre des archives du personnel militaire de Pau pour les personnes nées après 1921 ;le site Mémoire des Hommes propose différentes bases de données concernant la Seconde Guerre Mondiale les militaires décédés pendant la guerre, les fusillés du Mont-Valérien et les engagés volontaires étrangers en 1939-1940 ;nous pouvons trouver des listes de prisonniers en ligne sur Gallica en particulier ;le Service Historique de la Défense a commencé à mettre en ligne de nombreux inventaires concernant les acteurs et victimes de la Seconde Guerre Mondiale en particulier des dossiers de résistants sur son site internet il reste toutefois nécessaire de se rendre sur place pour les consulter ; ressources sont donc nombreuses pour commencer nos recherches sur cette vous, connaissez-vous le parcours de vos ancêtres pendant la Seconde Guerre Mondiale ? Avez-vous déjà entrepris des recherches sur cette période ?EliseRetrouvez vos ancêtres militaires !Pour partir sur les traces de vos ancêtres militaires, téléchargez gratuitement le livret Retrouvez une fiche de matricule militaire . Pour cela, dites-moi simplement à quelle adresse je dois vous l’envoyer

c est nous les descendants des régiments d afrique